Lausanne HC-Partisans
Le Temple de Montchoisi
Le Lausanne Hockey Club prend possession en 1938 de ce qui va devenir le temple du hockey sur glace lausannois, la patinoire de Montchoisi.
Cette patinoire voit passer des illustres entraineurs comme Hans Cattini, le canadien Larry Kwong, et le tchécoslovaque Miroslav Kluc. Les jeunes Gérard Dubi et Claude Friederich s’illustrent déjà.
En 1961, les championnats du monde de Hockey sur glace passe par Montchoisy. Chose incongru, comme l’été la patinoire fait office de piscine, le plongeoir trône au bout de la patinoire. C’est un formidable perchoir pour les photographes et journalistes.
En 1978, après dix-sept ans d’attente, le Lausanne Hockey Club retrouve la Ligue Nationale A devant 8000 spectateurs. Problème pour le Club et la ville, il faut une patinoire couverte. Le LHC obtient une dérogation de la Ligue et joue pour sa première année en LNA à l’air libre. Plusieurs anecdotes me reviennent à l’esprit comme les fondus aux fromages préparés dans la tribune du Kop avant le match ou un soir où il avait bien neigé, le préposé à la surfaceuse dut s’y reprendre à deux fois à la fin du premier tiers car la surface de jeu était couverte de boules de neige. L’année suivante, la patinoire de Montchoisi se dote d’un toit. C’est ce toit qui couvre actuellement la patinoire de Malley.
Le 6 mars 1984 est une date difficile pour les supporters de la première heure. C’est ce jour-là que le Lausanne Hockey Club donne sa dernière représentation dans son Temple face à Zoug. C’est devant moins d’un millier de spectateurs que le LHC tire sa révérence sur une victoire. Le but de la victoire et dernier à Montchoisy est l’œuvre d’Hervé Maylan, défenseur du LHC.
Pendant plus de quarante-cinq ans, la patinoire de Montchoisi a été le temple du Lausanne Hockey Club. Il y connu des victoires et des défaites, des joies et des peines et surtout les pieds gelés des supporters lors des hivers très froid. C’est maintenant à la patinoire de Malley d’écrire les nouvelles pages de gloire du LHC.